Que se passe-t-il?
Les nouvelles restrictions fédérales concernant les prix des médicaments empêcheront plusieurs traitements de faire leur entrée au Canada.
D’autres pays ont trouvé de meilleurs moyens pour réduire les budgets consacrés aux médicaments sans nuire aux patients.
Joignez-vous aux patients canadiens en soutenant le mouvement Le Combat pour nos vies
#FIGHTforourLIVES
Envoyez un courriel
à vos élus
aujourd’hui
pour leur demander
de mettre un terme
aux préjudices
causés par le
CEPMB
et d’appuyer le Combat pour nos vies
#FIGHTforourLIVES.
CEPMB dans les nouvelles
Contexte
Pourquoi les patients sont-ils engagés dans le combat pour leurs vies (#FightForOurLives)?
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Dernière nouvelle : des médicaments novateurs changeront notre façon de traiter les maladies mortelles pour toujours. De nouveaux médicaments pourront guérir le cancer, rétablir la vue, faire croître de nouveaux os, prévenir les crises cardiaques et l’insuffisance rénale, remplacer les cellules sanguines et réparer et remplacer des gènes défectueux.
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Bonne nouvelle : ces nouveaux médicaments transforment déjà la vie de patients partout dans le monde en ce moment même!
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Nouvelle inquiétante : les patients canadiens n’auront peut-être pas accès à ces nouveaux médicaments aujourd’hui – et peut-être même jamais. Les changements proposés par le Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) du Canada constituent les principaux obstacles à la mise en marché de nouveaux médicaments au Canada, dont certains médicaments révolutionnaires capables de sauver ou de changer des vies et qui constituent parfois les tout premiers traitements pour des affections rares ou courantes.
Augmentation des budgets consacrés aux médicaments : bonnes ou mauvaises nouvelles?
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Bonnes nouvelles : grâce aux nouveaux médicaments, les gens atteints de maladies chroniques autrefois mortelles (cancers, cardiopathies, diabète, hépatite, VIH) vivent plus longtemps. Les personnes atteintes de maladies rares ont accès à des thérapies inédites. Les thérapies cellulaires et géniques, dont le coût initial est élevé, guérissent des maladies.
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Mauvaises nouvelles : les budgets conçus pour les médicaments du 20e siècle n’ont pas été adaptés aux thérapies novatrices du 21e siècle. Le financement cloisonné des médicaments ne parvient pas à compenser les réductions des autres coûts des soins de santé (soins d’urgence, invalidité, insuffisance d’organes). Des solutions novatrices et axées sur la collaboration pour le financement des médicaments n’ont pas été mises en œuvre.
Le nouveau règlement sur les prix des médicaments brevetés nuira aux patients
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En réponse aux préoccupations suscitées par l’augmentation des budgets des médicaments, le CEPMB s’est écarté du rôle qui lui incombe en vertu de la loi, à savoir d’examiner les prix des médicaments afin de s’assurer qu’ils ne sont pas excessifs, pour s’attribuer le rôle d’établir les prix des médicaments au moyen d’un processus à deux volets.
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Premièrement, le prix courant des médicaments ne peut être supérieur au prix médian de 11 pays comparables. Ce volet n’est pas déraisonnable et a peu de chances d’empêcher l’entrée de nouveaux médicaments au Canada.
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Deuxièmement, le CEPMB propose de limiter le prix de vente effectif de tous les nouveaux médicaments au moyen d’une seule norme arbitraire, sans égard à la gravité de l’affection traitée, au besoin non satisfait ou aux avantages supplémentaires par rapport aux traitements existants. Ce prix unique arbitraire, établi sans preuve qu’il soit approprié, sans consultation quant à son incidence sur les patients et sans consensus parmi les intervenants quant à la faisabilité d’une telle mesure, sera, dans le cas d’environ 80 % des nouveaux médicaments, bien inférieur aux coûts de recherche, de développement et de soutien continu des sociétés pharmaceutiques. Sans surprise, ces sociétés ont indiqué qu’elles ne commercialiseraient pas de nouveaux médicaments au Canada pour l’instant. Elles le feront peut-être une fois que les prix se seront stabilisés dans d’autres pays, mais elles ne le feront peut-être jamais.
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Les grands perdants sont donc les patients canadiens qui seront privés de médicaments dont ils ont grandement besoin. En effet, craignant les effets de ce resserrement des règles relatives au prix des médicaments, les sociétés pharmaceutiques ont déjà réduit les études cliniques au Canada d’environ 40% en 2019. De plus, au début de 2020, elles ont annoncé qu’elles retardaient le lancement d’une demi-douzaine de nouveaux médicaments importants, et d’autres annonces similaires sont à prévoir. Les patients canadiens subissent déjà les contrecoups de ces mesures.
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